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travaux en dialogue
DÉCHIRURES EN DIALOGUE
HISTOIRE(S) DE CŒURS
en collaboration avec Marie Guérin (broderie)
GALERIE L'ESTIVE EN KERFONS - LANNION - 2014
« Comment commencer ? Etablir les liens entre le papier et le fil, entre la figure, cette figure, et mon cœur, organique ou symbolique ? Tisser des réseaux entre les éléments et les matières pour réunir & unir. Trouver des résonances entre la fragile déchirure du papier avec la forme en devenir du tissu d’organdi, y associer la légèreté et la transparence tout en conservant l’idée de cocon. Faire un compromis avec cette matière qui résiste par sa délicatesse, prête à se déchirer si l’on n’y prend garde, tout en restant visible ? Retenir son souffle... » — MARIE GUERIN
« Marie tire des fils, les ordonne, les arrange et conte ainsi des légendes fines et sophistiquées. Ses broderies étaient tentantes pour mes fibres de papier. Le jeu fut le suivant : une Déchirure contre une broderie. A partir de son cœur brodé s’est tissé, suivant un mystérieux fil d’Ariane, la trame de L’Arrache-cœur (Boris Vian, 1953) l’histoire d’un amour maternel pathologique. Comme dans le roman les personnages sont liés à cette pompe émotive, évidemment cousue de fils blancs. » — B.A. BRUX
82 FACES
en collaboration avec Lucie Brux (photographies & vidéo)
GALERIE L'ESTIVE EN KERFONS - LANNION - 2014
Travail à partir des visages en liège des 82 premières Déchirures créées.
Quatre compositions photographiques et une vidéo d'animation, complétée par l'installation d'un public de Déchirures créé pour l'occasion face à la vidéo.
« Le monde a un visage... il en a même 82.
Quatre-vingt deux. C’est à ce jour ce que donne le recensement de ces petites créatures nées des derniers remuements du Monde : les Déchirures. Si leurs corps portent bien la marque d’une volatilité propre au flux des médias, leurs visages (leurs masques ?) nous parlent d’autre chose. De temps immémoriaux d’où elles tireraient une mutique grandeur ; de la violence sourde de leur enfantement ; d’origines lointaines et croisements mystérieux. Il n’est pas interdit de penser que, depuis leur trône plexiglacial, petites divinités mutines elles nous observent en s’amusant. Le projet de leur offrir une trace d’existence à la manière des portraits d’ancêtres se doubla dès lors, je dois bien l’avouer, du plaisir un peu transgressif d’oser pour un instant les regarder en face. » — LUCIE BRUX
« La vision de Lucie est étrange... elle traverse toutes les strates de l’image. Couche après couche, elle en découvre les entrailles et nous les présente de manière ordonnée. Des Déchirures, Lucie choisit d’en révéler l’Histoire, d’en imager une mythologie, projetée ici en boucle à leurs propres rejetons, pour que dans leur tête informe de papier s’imprègnent les caractères de chacune des générations passées. » — B.A. BRUX
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